Notre-Dame-des-Landes : plusieurs ténors d’EELV participent à une occupation symbolique

Notre-Dame-des-Landes : plusieurs ténors d’EELV participent à une occupation symbolique
Le Point.fr – Publié le 16/11/2012 à 12:58 – Modifié le 16/11/2012 à 13:15
Eva Joly, José Bové et Vincent Placé ont pénétré illégalement dans une maison condamnée par le projet d’aéroport.
Plusieurs ténors d’Europe Écologie-Les Verts ont symboliquement réoccupé vendredi une maison à Grandchamp, dans le secteur de Notre-Dame-des-Landes, pour y protester contre le projet d’aéroport qui doit y être construit. Équipés de tournevis et d’un pied-de-biche, l’eurodéputé José Bové et l’ancienne candidate à la présidentielle Eva Joly ont retiré, en présence du sénateur Jean-Vincent Placé, des cloisons obstruant le bâtiment blanc voué à la destruction par le groupe Vinci, maître d’oeuvre du projet. « C’est un acte illégal parce qu’on ouvre un bâtiment qui appartient à Vinci mais c’est un acte légitime parce que nous sommes en plein hiver, qu’il y a des millions de personnes dans la rue, que donc on respecte la loi sur les réquisitions », a commenté José Bové. « C’est un acte de résistance de la part d’élus de la République », a ajouté cet ancien militant du Larzac en promettant « la création de comités de soutien dans toute la France et d’autres actions jusqu’à l’abandon du projet ».

EELV avait promis une action « surprise » ce vendredi à Notre-Dame-des-Landes, à la veille de la manifestation de grande ampleur prévue samedi et pour laquelle des militants anticapitalistes ont annoncé être sur le pied de guerre. Une cinquantaine de militants écologistes, dont plusieurs leaders du parti, se sont rendus sur le site vendredi matin pour demander à leurs alliés PS au gouvernement de renoncer au projet d’aéroport qui y est prévu. « Il y a un moment, quand on est Premier ministre, il faut intégrer la question des finances publiques et l’intérêt général du pays », a estimé Vincent Placé.

« Gaspillage financier »

Dénonçant « une erreur économique et écologique », Eva Joly a appelé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et promoteur du projet, à « sortir par le haut » et à « comprendre que, le projet qu’il a soutenu comme élu local, il ne doit plus le soutenir comme Premier ministre de la France ». « Le Premier ministre se grandirait en acceptant l’abandon du projet », a lui aussi souligné José Bové. « Si le gouvernement s’acharne par le truchement de Manuel Valls à brutaliser ceux qui occupent le terrain, il prend le risque d’ouvrir un nouveau Larzac », a estimé le député Noël Mamère, pointant un « vrai problème politique » au sein de la majorité PS-EELV. Le député européen MoDem Jean-Luc Bennahmias, également présent, a souligné l’opposition de son parti à un projet qui « ne sert à rien : l’aéroport nantais déjà existant est tout à fait suffisant ». « Ce projet ne correspond à aucun besoin. C’est un gaspillage financier, ça va être un gouffre pour l’État et les collectivités locales, c’est des milliards d’euros qui vont être gaspillés alors qu’on est en pleine crise », a encore estimé José Bové.

Et si la transition écologique débutait à Notre-Dame-des-Landes?

Alors que le gouvernement prévoit l’abandon de « certains projets d’infrastructures »,quinze élus et responsables d’Europe Ecologie Les Verts demandent « que cessent les opérations policières et les expulsions et que les travaux ne démarrent pas [à Notre-Dame-des-Landes], ce qui rendrait possible l’intervention d’une mission de médiation, confiée à une personnalité indépendante ».  13 novembre 2012 Par Les invités de Mediapart

« Comment admettre la dégradation continue des ressources et du patrimoine naturel du monde, comment ne pas voir les effets du réchauffement climatique qui n’est pas une opinion ou une hypothèse, mais un fait scientifique ? (…) Comment rester impassible face aux atteintes irréversibles à la biodiversité ? Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ? »Ces questions fort justement posées par le président de la République, François Hollande, dans son discours d’ouverture de la première conférence environnementale, le 14 septembre dernier, attendent désormais des réponses concrètes. Elles traceront le chemin de la transition écologique et du renouveau français.

Un mois et demi après cette conférence, les événements sur le site du projet d’aéroport du Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes, nous plongent au cœur de la tension entre le discours et le réel. Nous sommes à la croisée des chemins : poursuivrons-nous les voies tracées au siècle dernier pour satisfaire des objectifs de court terme, ou bien déciderons-nous de modifier la trajectoire et d’emprunter des voies plus innovantes et plus économes de nos ressources ? Longtemps différée (rappelons-nous, il y a dix ans, l’évocation au Sommet de Johannesburg, par un autre président de la République, de la « maison qui brûle », discours non suivi d’effet), la réponse à cette question est aujourd’hui d’une brûlante actualité.

C’est du cœur du bocage de Notre-Dame-des-Landes qu’elle s’invite sur l’agenda politique du gouvernement, à l’initiative des pouvoirs publics eux-mêmes. Le projet d’aéroport du Grand Ouest rejoint la cohorte des grands projets controversés en France comme en Europe. Ces grands projets coûteux apparaissent aux yeux des populations comme inutiles, parfois absurdes, et certainement incompatibles avec les impératifs de maitrise des dépenses publiques qui s’imposent plus que jamais aux pouvoirs nationaux comme aux pouvoirs locaux.

Le 11 juillet dernier, Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, annonçait, à la suite de la Cour des comptes : « Il ne sera pas possible de réaliser tous les projets d’infrastructures annoncés par le précédent gouvernement et il faudra en abandonner certains », mettant simplement en évidence que les multiples projets rassemblés par le Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) n’étaient pas financés, et qu’il ne serait pas possible de les financer tous, donc que le temps des choix était venu. Et choisir ce n’est pas renoncer, mais sortir de la logique du toujours plus pour inventer une économie nouvelle centrée sur les circuits courts, la mutualisation de moyens, la dématérialisation… Plus que des infrastructures lourdes et centralisatrices, il s’agit de donner la priorité à l’équité des territoires par l’amélioration des moyens de communication et de transports de proximité et par le soutien et l’accompagnement du réseau associatif et de l’activité économique.

Le 16 octobre, Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, a présenté la commission chargée de mettre à plat le Snit, qui devra « trier, hiérarchiser, et mettre en perspective les grandes infrastructures. Elle devra réfléchir aux évolutions des services, en donnant la priorité aux transports du quotidien, à la rénovation des réseaux existants et l’amélioration à court terme du service rendu aux usagers ». Elle rendra ses conclusions d’ici fin avril 2013.

Le projet d’aéroport du Grand Ouest, de même que plus d’une dizaine de lignes ferroviaires à grande vitesse, ou encore près de vingt projets autoroutiers, figurent dans ce Snit que le gouvernement a décidé de remettre à plat. Notre-Dame-des-Landes, c’est non seulement un aéroport, mais aussi une liaison 2 fois 2 voies, et une ligne ferroviaire à grande vitesse. Le projet concentre donc plusieurs des types d’infrastructures aujourd’hui à revisiter, avec pour souci prioritaire la rénovation des réseaux existants.

Comment interpréter alors les opérations policières et les expulsions en cours si ce n’est comme une tentative de créer l’irréversible afin de sortir Notre-Dame-des-Landes du périmètre de cette commission ?

En juillet dernier, les responsables socialistes de « la gauche durable » expliquaient qu’il fallait répondre à trois défis : la mutation de notre modèle de croissance, l’égalité des territoires aujourd’hui fracturés, et la nécessité d’associer à ces transformations des formes nouvelles de participation démocratique. Nous avions salué cet engagement qui implique de chercher à mieux utiliser les équipements existants et à développer les coopérations entre les acteurs sur les territoires.

Il y a quelques jours, Jean-Paul Chanteguet, député PS de l’Indre et président de la Commission développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, tirait la sonnette d’alarme : « J’ai le sentiment que l’ambition du président de la République de faire de la France le pays de l’excellence environnementale est un discours pour rien. Il n’est pas porté par les responsables politiques. Aujourd’hui, personne au gouvernement, à part Delphine Batho, ne parle de transition écologique, d’excellence environnementale, de nouveau modèle de développement. (…) On oppose la compétitivité à l’environnement. On est dans la plus grande frilosité. »

Aujourd’hui, nous sommes tous au pied du mur. Ensemble, nous voulons que la gauche réussisse et dure. Cette réussite passe par la transition écologique, et donc par le symbole que Notre-Dame-des-Landes est en train de devenir.

Ensemble nous devons nous mobiliser pour obtenir que cessent les opérations policières et les expulsions et que les travaux ne démarrent pas, ce qui rendrait possible l’intervention d’une mission de médiation, confiée à une personnalité indépendante.

Ensemble, faisons en sorte que Notre-Dame-des-Landes soit intégré dans la méthode du gouvernement, que nous approuvons, rappelée par le Président de la République le 14 septembre : « Dialoguer pour décider, prendre les sujets les plus difficiles pour chercher des solutions pertinentes, faire participer tous les acteurs. Ils sont là pour porter ensemble un changement durable. Car les défis ne se divisent pas ; ils ne se hiérarchisent pas ; ils doivent être affrontés et surmontés ensemble. »

Elus et responsables EELV signataires

Patricia Andriot, vice-présidente de la région Champagne-Ardenne
Aline Archimbaud, sénatrice
Danielle Auroi, députée 
Marie-Pierre Bresson, maire-adjointe de Lille
Patrick Franjou, conseil fédéral EELV
Serge Guérin, conseiller régional d’Ile-de-France
Saadika Harchi, Conseil d’orientation politique EELV
Agnès Langevine, Secrétaire Régionale Languedoc Roussillon,
Eric Loiselet, conseiller régional de Champagne-Ardenne
Julie Nouvion, conseillère régionale d’Ile-de-France
Sandra Renda, conseillère régionale du Centre
Christophe Rossignol, conseiller régional du Centre
Mounir Satouri, président du groupe EELV région Ile-de-France
Marine Tondelier, conseil fédéral EELV
Dominique Voynet, maire de Montreuil, ancienne ministre.

Près de Nantes, au cœur du bocage anti-aéroport

Un mois après les premières interventions de centaines de gendarmes mobiles et de CRS, on se serre les coudes à Notre-Dame-des-Landes. Opposants de longue date à l’aéroport, paysans, militants politiques, squatters, préparent une manifestation de réoccupation de la zone, samedi. Rencontres. Ouest France mardi 13 novembre 2012

  • Sylvain Fresneau (à droite) a mis son hangar agricole à disposition des expulsés et de ceux qui affrontent les forces de l'ordre.

    Sylvain Fresneau (à droite) a mis son hangar agricole à disposition des expulsés et de ceux qui affrontent les forces de l’ordre.

    Photo : Jérôme FOUQUET

Permanence des opposants à l’aéroport, devant la mairie de Notre-Dame-des-Landes. Une délégation venue de Dinan-Saint-Malo se présente avec pâtes, riz, fruits secs, et crêpes dentelles.

Mais Julien Durand et Michel Tarin, paysans retraités et piliers de la contestation, doivent d’abord régler une urgence : négocier avec une poignée de jeunes. Fraîchement débarqués, ceux-ci barrent une route départementale. Pas besoin d’en rajouter, alors qu’aucune force de l’ordre n’est signalée dans le secteur.

Surtout que des riverains expriment leur lassitude. Comme cette jeune femme, qui a appelé notre rédaction, racontant ses difficultés quotidiennes de déplacement, pour cause de routes défoncées, de barricades en feu, et de barrages de gendarmerie…

Direction la Vache-Rit, hangar agricole devenu base de vie et centre opérationnel des occupants de la ZAD (comprendre « zone à défendre »). L’ancien docker nazairien Gilles Denigot y a installé une grande marmite récupérée chez un copain charcutier bio. « On peut y préparer à manger pour 300 personnes. »

Expulsés des maisons vides qu’ils squattaient, délogés de constructions en bois et en terre, les militants anti-aéroport viennent ici se réchauffer, se nourrir, changer de vêtements avant de repartir harceler gendarmes mobiles et CRS.

Une partie du hangar est envahie par des collines de vêtements secs, des forêts de bottes, déposés par des soutiens extérieurs. Un couple de Carquefou est venu chercher des vêtements boueux, et les a lavés. Plus loin, l’espace nourriture. « Une fois par semaine j’apporte des légumes », témoigne Thérèse, une retraitée de Guenrouët.

La vache-Rit est sur le terrain de Sylvain Fresneau, 50 ans, cinquième génération de paysans. Son Gaec des Pommiers, 90 vaches laitières, est en cours d’expropriation. Le paysan a mis le hangar à disposition de ceux qu’il appelle « les jeunes ». Il déteste le mot « squatters ».

« Les CRS nous ont rapprochés »

« Sans eux, nous serions restés bien seuls dans la lutte. Les premiers sont arrivés il y a trois ans. Des relations se sont nouées. On se rend service. Aujourd’hui, certains vont m’aider à collecter les ficelles de bottes de paille et les bâches d’ensilage. » Au Liminbout, autre exploitation condamnée, Sylvie Thébault, exploitante de 46 ans, confirme. Elle avait aidé « les nouveaux habitants » qui retapaient Les Planchettes, une maison vide, rasée mi-octobre. « Quand mon mari a fait la grève de la faim, ils ont assuré la traite du soir ».

Alain Bretesché, lui, vit à la Rolandière depuis vingt ans, dans une maison désormais propriété d’Aéroports du Grand Ouest. Un sursis, obtenu par les grévistes de la faim du printemps, protège temporairement le couple de l’expulsion. Il a recueilli chez lui une éducatrice allemande et ses trois enfants, restés sur zone après un rassemblement anti-aéroport.

Aux Fosses noires, Élisabeth, 53 ans, locataire elle aussi bénéficiaire du sursis, a ouvert ses dépendances aux expulsés. Damien, 30 ans, y prépare une fournée. Venu « lutter contre l’aéroport, et expérimenter un autre mode de vie », le boulanger vivait aux 100 Chênes. « On avait des ruches, un jardin, on était autonomes ». Il a eu le temps de démonter son four avant l’arrivée des pelleteuses.

Camille, jeune maraîcher diplômé en environnement, avait été installé sur le terrain du Sabot par le mouvement international Reclaim the fields(Récupérons les champs). « On produisait des légumes pour les occupants de la zone. On nourrissait les antinucléaires, et les opposants aux lignes très haute tension. » Il ne reste rien du Sabot.

Un tracteur passe, la remorque chargée de matériaux de récupération. Samedi, les opposants appellent à une manifestation dite de« réoccupation ». Avec en point d’orgue la construction d’un bâtiment collectif.

D’autres abris sont déja en construction sur des terres mises à disposition par des propriétaires pas encore expulsables. Déjà ça trie, dépointe, préassemble. Par le passé, les occupants de la zone et les opposants historiques ont pu diverger dans leurs stratégies. « L’attaque des CRS a rapproché tout le monde », résume Alain Godin, paysan bio de 63 ans, un des pionniers de l’opposition à l’aéroport.

Marc LE DUC.

Sortir du nucléaire: « inacceptable feu vert » du gouvernement au projet Iter

Le réseau Sortir du nucléaire a dénoncé lundi l' »inacceptable feu vert » du gouvernement à Iter, projet de réacteur expérimental international à fusion nucléaire en construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône) dont le décret d’autorisation est paru au Journal officiel. AFP  le 12.11.2012

« Par son soutien à cette dangereuse chimère technologique, aussi coûteuse qu’inutile, (le gouvernement) confirme sa politique du fait accompli et sa vision bien particulière de la transition énergétique », a affirmé l’organisation antinucléaire dans un communiqué.

EPR, ITER, ASTRID…circulez! y a rien à voir, le Gouvernement décide du tout nucléaire comme avant..
Alors que le débat national sur l’énergie n’a pas encore commencé, le Gouvernement a cependant choisi d’autoriser, par un décret du 9 novembre 2012, la création du projet « ITER ». Georges Charpak; prix Nobel de physique pensait que de ce réacteur nucléaire est  « hors de prix et inutilisable ».

Samedi est paru au Journal officiel un décret autorisant l’organisation internationale Iter à créer une installation nucléaire de base près du site de Cadarache, sur la commune de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône), assorti de l’avis favorable de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Projet étalé sur 35 ans, Iter, qui vise à faire de la fusion thermonucléaire une source d’énergie illimitée en produisant des températures de l’ordre de 100 millions de degrés, se veut une solution de rechange à la fission de noyaux d’atome lourds des centrales actuelles, source de déchets.
Le chantier a débuté en août 2010, mais l’obtention d’un premier plasma n’est pas attendue avant fin 2020.
« Iter va venir s’ajouter à la liste des projets nucléaires pharaoniques et voués à l’échec, tels Superphénix et le réacteur EPR », estime le Réseau Sortir du nucléaire, qualifiant le projet de « gouffre financier » et de « dangereuse chimère technologique ».
Depuis son lancement, le projet a vu son coût tripler. En 2011, Iter Organization avait chiffré le coût à environ 12,9 milliards d’euros.

« Il y a des retombées économiques pour notre pays considérables et surtout c’est un projet de recherche », a rétorqué lundi la ministre de l’Ecologie Delphine Batho au micro de RTL.
« Iter, c’est un engagement international de la France, c’est un projet qui implique aussi le Japon, les Etats-Unis, la Chine, l’Inde », a-t-elle ajouté, précisant que « la France participe pour 9% à ce projet, dans son financement ».

 

Jeudi: En fait, la France participe pour 20% des financements européens dans  ce projet, voir 1er article ci dessous 

Voir aussi:  ITER: Le parlement européen rallonge de 650 millions d’euros

http://www.terraeco.net/Quand-Georges-Charpak-s-opposait,12719.html

Notre-Dame-des-Landes: Manifestation de réoccupation le 17 novembre, Mélenchon et Placé attendus, 30 000 soutiens, 10 000 personnes espérées.

Manifestation de réoccupation de la ZAD le 17 novembre.

Elle partira de Notre-Dame-des-Landes à 11h

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Pour toutes les infos sur cette manif : voir ici

Destination secrète

Une marche va être organisée à partir de la commune de Notre-Dame-des-Landes. La destination finale de la marche reste « secrète ».

Figure des opposants historiques, Dominique Fresneau indique qu’il espère une affluence comptant « un nombre à quatre zéros ».

 

Près de 30 000 soutiens à ceux de Notre Dame des Landes

 
Pascal Durand. Une affiche. Jean-Luc Mélenchon. Collectif de solidarité Rouen. NeoResistant. Stéphane Hessel. Emmanuelle Cosse. Comité de soutien Ariège. Comité citoyen NDDL Côtes d’Armor. Vigies citoyennes. Une femme, mère et citoyenne. Le Crestois déchaîné. La Parisienne libérée. Des manifestants devant le siège du PS. Minga. Jean-Luc Mélenchon. Utopia. Mille bâbords. La base d’EELV. Noël Mamère. Quelques opposants à Center Parcs. EELV Paris. Cécile Duflot. Amis de la Terre. Greenpeace. Confédération paysanne, Civam, GAB, Terroirs 44, Accueil paysan. EELV Bretagne. Alter Ekolo, Alternative Libertaire, ATTAC, Fédération Anarchiste, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologiste, Gauche Anticapitaliste, Ile-de-France Décroissance, Initiative Pour un Autre Monde (IPAM), Les Alternatifs, Les Amis de la Confédération Paysanne, Mouvement des objecteurs de Croissance, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Pour La Décroissance, Relocalisons, Union Syndicale Solidaires. Greenpeace, Attac, Agir pour l’environnement, Confédération paysanne, Droit au logement, Réseau Action Climat, Amis de la Terre, Générations futures, Solidaires. Parti de gauche. Collectif IDF de lutte contre l’aéroport Notre-Dame des Landes. Via Campesina. Collectif des Irradiés. Deux jeunes paysans. Cap 21. Bretagne-Vivante, FNE Pays de la Loire, LPO 44, SOS Loire-Vivante. Attac France. Collectif havrais d’objecteurs de croissance. Jean-Luc Bennahmias et Patricia Gallerneau (Modem). Nature et Progrès. Parti de gauche. Action des citoyens pour le désarmement nucléaire.

Melenchon et Placé attendus à Notre Dame des Landes

Le chef du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, pourrait être samedi 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes. C’est ce qu’annonce sur Twitter le Parti de gauche de Loire-Atlantique. L’ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle se joindrait à la« grande manifestation de réoccupation » prévue par les opposants au projet d’aéroport porté, notamment, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Ouest France Politiquevendredi 09 novembre 2012

L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Larzac du XXIe siècle

La construction d’un nouvel aéroport aux abords de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) pourrait avoir un impact négatif sur la biodiversité.Face à face, deux camps se préparent à un combat de longue haleine qui pourrait tourner à la véritable guerre de tranchées ». Tous s’opposent avec la plus grande fermeté à la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) par Guillaume Duhamel, zegreenweb Vendredi 9 novembre 2012

Les associations de protection de l'environnement s'opposent au gouvernement sur le dossier d'un nouvel aéroport dans la région nantaise.

« Pro » et « anti » rivalisent de détermination.

C’est un nouveau Larzac. Avec son lot d’expulsions manu militari et de débats enflammés. Un affrontement sans merci entre les « pro », incarnés par le gouvernement socialiste, mais aussi, une fois n’est pas coutume, l’UMP, et les « anti », étonnant aréopage d’associations de protection de l’environnement, de politiques, de riverains, d’agriculteurs, d’élus locaux et même de touristes. Tous s’opposent avec la plus grande fermeté à la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) et réfutent en bloc les arguments des initiateurs de ce projet, véritable serpent de mer (« on » en parle depuis les années 1960 !), et de leurs soutiens.

Ils savent leur lutte mal engagée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ci-devant maire de Nantes (Loire-Atlantique), étant dans le camp opposé. Que sa cote de popularité ne cesse de baisser importe peu à ce stade, et quand bien même il serait prochainement révoqué, rien n’indique que l’Élysée soit disposée à changer ses plans pour autant. « Le doux bocage nantais est entré en guérilla. Face à face, deux camps se préparent à un combat de longue haleine qui pourrait tourner à la véritable guerre de tranchées », relatent nos confrères du Monde, venus prendre la température, qui a beaucoup grimpé ces dernières semaines, à mesure que les escadrons de gendarmes mobiles et les CRS évacuaient les « squatteurs ».

Les zones humides pourraient être un motif d’espoir pour les adversaires du projet

Le fait qu’EELV (Europe Écologie-Les Verts), « partenaire » du PS, soit hostile à ce projet d’infrastructure aéroportuaire capable d’accueillir des Airbus A380 peut-il avoir une incidence sur les discussions et événements futurs ? Rien ne semble en tout cas altérer la détermination de la « résistance ».

« Loin de réussir à diviser le front, l’opération d’expulsion débutée le 15 octobre […] a au contraire soudé les rangs, suscitant émotion et solidarité. Et offre aux anti-Notre-Dame-des-Landes un nouvel élan pour réussir la manifestation du samedi 17 novembre, dont l’objectif sera de “réoccuper” et de reconstruire ce qui a été détruit », détaille le quotidien.

Jugé inutile, préjudiciable à la biodiversité et vecteur d’émissions de gaz à effet de serremalvenues en ces temps de lutte contre le réchauffement climatique par ses détracteurs, le projet, porté par Vinci et évalué à quatre cent quarante-six millions d’euros, n’en est pas moins sur de bons rails et le calendrier bien en place. « La préfecture a décidé de “nettoyer” la zone d’aménagement différé (ZAD) pour lancer au plus vite les premiers travaux. D’ici fin novembre, explique le préfet, en vertu de l’arrêté pris sur la biodiversité, les premiers transferts d’insectes et de batraciens auront lieu […] Les travaux de relevé archéologique commenceront au même moment. Février 2013 sonnera le début du déboisement. Le chantier de l’aéroport doit, en principe, démarrer au printemps 2014 »,énumère Le Monde.

L’arrêté préfectoral relatif à la « loi sur l’eau », qui doit paraître d’ici la fin de l’année, pourrait néanmoins tout remettre en cause, même si la ministre de l’Écologie Delphine Batho assure que cette procédure ainsi que la compensation écologique des terres mobilisées seront respectées. Les réglementations française et continentale en vigueur imposent en effet de préserver les têtes de bassin versant et de ne pas attenter aux zones humides, « éléments caractéristiques du bocage et de la zone du futur aéroport »,souligne le quotidien.

Un challenge que Vinci a l’obligation de relever. Et un motif d’espoir pour les adversaires de l’ »Ayraultport »…

Crédits photos : flickr – Ludovic / Wikimedia Commons – Michel Briand

La Cour des comptes désapprouve le Lyon-Turin

Autre grand projet inutile, la ligne Lyon-Turin est sévèrement jugée par la Cour des Comptes : exagération du trafic prévu et dérive des coûts prévisionnels.  La Cour des comptes a publié le 5 novembre un référé daté du 1er août qui se montre très sévère à l’encontre du projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin. Localtis.info // Coordination des opposants à la ligne Lyon-Turin – 9 novembre 2012

Pan sur le bec d’un projet inutile et imposé ! encore un ….

Objet d’un accord signé en 2001 entre la France et l’Italie, la construction de cette ligne, jugée stratégique pour le réseau européen et subventionnée par l’UE, vise à raccourcir le trajet entre Paris et Milan à quatre heures contre sept actuellement.

Mais la cour regrette que le pilotage du projet, qualifié de « très ambitieux », ne réponde pas aux « exigences de rigueur nécessaires à une opération de cette ampleur et de cette complexité ».

Elle note que les prévisions de trafic établies dans les années 1990, qui envisageaient la poursuite d’une forte croissance, ont été « fortement remises en cause depuis », le risque de saturation des infrastructures existantes n’étant aujourd’hui envisagé qu’à l’horizon 2035.

Elle pointe aussi des coûts prévisionnels « en forte augmentation ». « Du fait notamment du renforcement des règles de sécurité et du changement de tracé de la partie commune, l’estimation du coût global est ainsi passée en euros courants de 12 milliards d’euros en 2002 à 26,1 milliards d’euros selon les dernières données communiquées par la direction générale du Trésor », note-t-elle.

Enfin, ajoute-t-elle, « associée à une faible rentabilité socio-économique, la mobilisation d’une part élevée de financements publics se révèle très difficile à mettre en oeuvre dans le contexte actuel », d’autant qu’ »aucun financement n’est prévu dans le budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) pour 2013″.

Même si pour la cour, « le caractère international du projet, son ancienneté et sa complexité rendent difficile l’énoncé de recommandations », elle rappelle la conclusion, en matière de dépenses d’investissement, de son rapport de juillet dernier sur les finances publiques qui conseillait de « réexaminer systématiquement ces dépenses au vu de leur compatibilité avec la situation financière réelle du pays, de leur rentabilité financière et socio-économique et surtout de leur contribution au relèvement du niveau de la croissance potentielle de l’économie ».

Concernant la LGV Lyon-Turin, la cour recommande donc « de ne pas fermer trop rapidement l’alternative consistant à améliorer la ligne existante ». Si le projet devait être malgré tout poursuivi, elle préconise « d’étudier les mesures éventuellement contraignantes de report du trafic transalpin de la route vers la voie ferrée ».

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, destinataire du référé en août, a relevé dans un courrier également rendu public le 5 novembre par la Cour des comptes que le projet répond à l’ »objectif stratégique » de « sécuriser les échanges entre la France et l’Italie à travers les Alpes ».

Selon lui, cette nécessité a été renforcée par les accidents survenus en 1999 et 2005 dans les tunnels alpins qui ont « mis en évidence la fragilité du système actuel qui repose principalement sur le mode routier ».

L’avenir de la LGV Lyon-Turin sera au menu du sommet franco-italien du 3 décembre prochain à Lyon. En attendant, les parlementaires concernés par le projet, parmi lesquels Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, et Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, se réunissent le 7 novembre à Paris.

Ils souhaitent rédiger un appel au président de la République pour « lui rappeler à quel point cette liaison ferroviaire est essentielle pour l’emploi et la croissance en Europe, comme pour un environnement mieux préservé ».

Communiqué de La Coordination des opposants à la nouvelle ligne Lyon Turin

La Cour des Comptes condamne une nouvelle fois un projet inutile et coûteux. Les opposants à la nouvelle ligne entre Lyon et Turin se trouvent une nouvelle fois confortés par la Cour des Comptes qui, pour la troisième fois cette année, condamne ce projet.

La Coordination des opposants à la nouvelle ligne Lyon Turin a donné tous les chiffres prouvant que les trafics entre la France et l’Italie sont inférieurs à ce qu’il étaient en 1988 (route + rail / Fréjus, Mont-Blanc, Mont Cenis).

Elle a dénoncé les grossières sous-évaluations des coûts, les prévisions de trafic fantaisistes et sur-évaluées.

Elle a dénoncé les « études » des enquêtes publiques réalisées par les maîtres d’oeuvre du projet.

Elle rappelle que les travaux préliminaires en France ont déjà coûté trois fois plus cher que le montant annoncé alors qu’aucun percement n’a débuté en Italie.

La Cour confirme les baisses de trafic entre la France et l’Italie.

La Cour confirme les sous-évaluations, l’absence de maîtrise des coûts et confirme les chiffres donnés par les opposants.

La Cour confirme la sous-utilisation de la ligne existante. Elle confirme également que la saturation de la ligne existante, condition de l’accord franco-italien du 29 janvier 2001, n’est pas acquise.

La Cour confirme la surévaluation des prévisions depuis vingt ans, leur caractère infondé pour les plus récentes.

La Cour confirme que « la valeur actualisée nette économique est négative dans tous les scénarios envisagés » avec pour conséquence directe du déficit public.

Devant cette situation, la Coordination demande l’arrêt immédiat des travaux alors que rien ne les justifie.

Les opposants demandent que des mesures soient prises immédiatement, pour limiter le nombre de camions dans les Alpes en interdisant le passage de camions à vide ou peu chargés, et la mise en place de plate formes de groupage et dégroupage en France et en Italie.

Comme la Cour des Comptes, ils demandent des investissements sur le réseau existant, pour des transports collectifs fréquents et de proximité ainsi que la réduction des risques et des nuisances dont sont victimes les riverains des voies ferrées.

Source :

- Localtis.info
- Courriel à Reporterre de La Coordination des opposants à la nouvelle ligne Lyon Turin

Photo : Tractebel

Lire aussi : La LGV Lyon-Turin, autre grand projet inutile

 

 

PS, Ayraultport: un même rejet; permanences attaquées, locaux tagués

Les locaux du PS touchés par une vague de vandalisme anti-« Ayraultport »  NouvelObs 07-11-2012.

Une vingtaine de fédérations, section ou permanences d’élus socialistes ont été vandalisés ces trois dernières semaines par des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Cette vague de dégradations touche principalement les régions du grand Ouest et Paris.

La fédération du Maine-et-Loire, à Angers, a été la première touchée dans la nuit du 16 au 17 octobre. La façade a été la cible de jets d’oeufs et de peinture et l’inscription « Vinci-PS même combat, solidarité ZAD » a été taguée au sol, en référence à la zone d’aménagement différée où doit être construit l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, rebaptisée « zone à défendre » par ses détracteurs.

D’autres fédérations ont été prises pour cibles: Rennes (Ille-et-Vilaine) le 19 octobre et dans la nuit du 26 au 27, Dijon (Côte-d’Or) dans la nuit du 19 au 20, Limoges (Haute-Vienne) dans la nuit du 21 au 22, Besançon (Doubs) dans la nuit du 30 au 31, Tulle (Corrèze) dans la nuit du 2 au 3 novembre, Bordeaux (Gironde) et La Rochelle (Charente-Maritime) dans la nuit du 5 au 6.

Plusieurs sections ont également été vandalisées: Arles (Bouches-du-Rhône) dans la nuit du 24 au 25, Brest dans la nuit du 29 au 30 et Douarnenez (Finistère) dans la nuit du 5 au 6 novembre.

A Paris, la permanence de la députée Fanélie Carrey-Conte dans le XXe arrondissement a été frappée dans la nuit du 21 au 22 octobre, puis la fédération départementale dans la nuit du 30 au 31 et les sections des Ve et VIe dans la nuit du 2 au 3 novembre. Trois nouvelles dégradations ont été commises mercredi matin vers 10h30 contre la section du IIIe, la permanence du député Patrick Bloche dans le XIe et la fédération départementale, située dans le même arrondissement.

« Tremblez! »

D’après les témoignages recueillis par Sipa auprès des fédérations PS touchées, les auteurs de ces actes de vandalisme ont à chaque fois revendiqué leur opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. « La ZAD est partout. Tremblez! », pouvait-on lire sur les murs de la fédération de Charente-Maritime, tandis que la section d’Arles était ornée d’un inébranlable « ZAD vaincra. Mon peuple survivra. On fait voler le PS en éclat ».

Le nom du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes de 1989 à 2012, apparaît souvent dans des inscriptions dénonçant « l’Ayraulport » de Notre-Dame-des-Landes, comme à Dijon, Tulle ou Douarnenez, quand il n’est pas directement traité de « vendu » comme à Bordeaux.

Ces graffitis s’accompagnent régulièrement de bris de vitrines et de jets de peinture. Le PS a systématiquement déposé plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.

« Vandalisme politique »

« Trop c’est trop! Ce sont des actes inadmissibles qui s’attaquent au fondement même de la démocratie. Le PS n’acceptera pas que certains puissent s’abriter derrière des pseudo-causes pour perpétrer des actes de vandalisme politique », a déclaré à Sipa le porte-parole du PS, David Assouline. « Il doit y avoir une réaction énergique pour ne pas que cela se poursuive », a-t-il ajouté.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui s’étend aussi sur trois communes voisines, est le théâtre d’affrontements fréquents entre les opposants au projet d’aéroport qui occupent le terrain et les forces de l’ordre chargées de les en déloger.

gb/mw

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121107.FAP3823/les-locaux-du-ps-touches-par-une-vague-de-vandalisme-anti-ayraulport.html

Les cris d’orfraie des apparatchiks du PS n’y changeront rien: le PS fait l’objet d’un rejet grandissant. Force est de constater qu’il a quitté  le terrain des luttes environnementales: Nucléaire, EPR, THT  etc….

Exemples récents retrouvés par le blog de jeudi au sujet de l’Ayraultport: les faits , les réactions…

socialisme_du_reel_ecologie_hollande.jpg

http://www.despasperdus.com/index.php?post/2012/11/01/NDDL#.UJJbeHuM-JA.twitter

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http://www.despasperdus.com/index.php?post/2012/11/01/NDDL#.UJJbeHuM-JA.twitter

Heureusement, la #gauche est au #pouvoir. (#NDL) | ACIPA | Scoop.it

La récolte de douilles lacrymo en provenance du potager du Sabot

Les gendarmes ouvrent la piste de l'aéroport - 20minutes.fr | ACIPA | Scoop.it

Les évacuations « graduées »

http://vimeo.com/52063732#

Une vidéo attristante  sous un gouvernement dit de gauche

Côte d'Or | Dijon : des tags anti-Vinci visent la fédération du Parti socialiste - Le Bien Public | ACIPA | Scoop.it

Devant le PS de Dijon

17102012148.jpg

Devant le local PS de la Roche sur Yon

Inquiétantes inscriptions sur la mairie de Couëron, au nord de Nantes - Nantes.maville.com | ACIPA | Scoop.it

La mairie de Coueron  du député-maire, Jean-Pierre Fougerat, qui fut suppléant de Jean-Marc Ayrault.

Rennes. La permanence du parti socialiste visée par les anti-aéroport

La vitrine du PS de Rennes prise pour cible par les opposants à l’aéroport de Notre-Dame des landes.

La vitrine du PS de Rennes prise pour cible par les opposants à l’aéroport de Notre-Dame des landes.
Cela fait partie des choses auxquelles un parti au pouvoir est exposé », note un brin fataliste, un membre du secrétariat fédéral. Paroles inadmissible pour un représentant d’un parti incapable de se remettre en cause….
Photo DR

Saint-Brieuc le 3 novembre , Aéroport Notre-Dame-des-Landes : manifestation devant le local du PS.
Photo DRA

04/11/12 –  La Montagne- Aéroport Notre-Dame-des-Landes : la Fédération PS de la Corrèze taguée

Vandalisme sur les murs de la permanence du ps à Tulle - GAUDIN AgnèsVandalisme sur les murs de la permanence du ps à Tulle – GAUDIN Agnès
Après la Fédération du PS de la Haute-Vienne, le 22 octobre, c’est au tour de celle, très symbolique, de la Corrèze, basée à Tulle, d’avoir été taguée dans la nuit de vendredi à samedi. « PS = Vinci = CRS », « collabo » » et « Non à l’Ayraultport », …….De son côté, le maire de Tulle, Bernard Combes, regrette « qu’on n’ait pas trouvé des moyens d’expression autres. C’est déplorable et cela abîme la cité ».
Mais c’est au  chef qu’il faut le dire !

Poitiers le 17 octobre les façades de  ont été redécorées à la peinture. En grosses lettres, 3 phrases :

 » non aux expulsions à nddl « 

 » non à l’aéroport « 

 » expulsons le ps « 

4 mois après les élections quel triste spectacle pour un parti qui promettait le changement.

Tout ceci prêterait à sourire si ce n’était pas si sérieux

Des manifestants ont été évacués, mardi, à Notre-Dame-des-Landes, sur le site du projet de l'aéroport situé à 30 kilomètres de Nantes.

Des manifestants ont été évacués, mardi, à Notre-Dame-des-Landes, sur le site du projet de l’aéroport situé à 30 kilomètres de Nantes. Crédits photo : STEPHANE MAHE/REUTERS

Pendant ce temps la Auxiette bombe le torse et montre ses biceps:  le Pdt de région Jacques Auxiette, dans Libérationde ce jour, estime que «plus aucune action en justice ne peut remettre en cause la réalisation du projet» d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Il oublie les multiples recours et la chose politique, la Res Publica…qui ne lui appartient pas.

Aéroport de Nantes, trafic aérien et GES gaz à effet de serre

La région Pays de la Loire compte neuf aéroports et deux aérodromes sur lesquels du trafic est enregistré. L’aéroport de Nantes-Atlantique est de loin la principale infrastructure aéroportuaire de la région. Plus de 95% des voyageurs transportés par avion en Pays de la Loire le sont sur cet aéroport (Explicit 2009), dont le trafic est en augmentation depuis 1990 (Direction Générale de l’Aviation Civile 2010).

http://www.virageenergieclimatpdl.org/?q=transport-a%C3%A9rien

Il est prévu de transférer les activités de Nantes Atlantique sur un nouvel aéroport qui serait construit à Notre Dame des Landes, à 30 kilomètres au Nord de Nantes.

Nous présentons d’abord les méthodes d’inventaire d’émissions de GES du trafic aérien, puis la méthode choisie pour réaliser les projections des consommations d’énergie et des émissions attribuables à la région jusqu’en 2050.

Après avoir présenté les résultats chiffrés des différents scénarios (figure 1), nous concluons que le traffic aérien régional devra nécessairement diminuer pour atteindre les objectifs de réduction des consommations d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette réduction n’impactera qu’une minorité de français (20%) prenant l’avion essentiellement pour des motifs de loisirs, et sera d’autant plus facilement acceptée.

Figure 1. scénarios d’évolution des émissions de GES du trafic aérien attribuable à l’aéroport de Nantes entre 2010 et 2050

Source : scénario virage Energie-Climat Pays de la Loire, octobre 2012

Le document détaillé présentant nos analyses sur l’évolution du transport aérien des Pays de la Loire est téléchargeable en pièce jointe.

Pièce jointe: 

Des Bas-Normands contre le futur aéroport de Nantes

Le collectif antinucléaire régional de Basse-Normandie souhaite apporter son soutien à l’action de ceux qui sont mobilisés contre le projet d’aéroport « Notre Dame des Landes », près de Nantes. Publié le 01-11-2012 

Le collectif estime que les deux luttes se rejoignent sur différents aspects :

  • Une préoccupation environnementale : la lutte contre les gazs à effets de serre, la déprise des terres agricoles, la destruction de zones humides, l’arasement des haies bocagères..etc…, 
  • la dénonciation du déni de démocratie dans les projets industriels tels que cet aéroport, l’EPR ou les lignes THT : les gouvernements qui se succèdent restent sourds aux alertes citoyennes et ne connaissent pour seul langage que la répression du mouvement social par le déploiement de forces de l’ordre en grand nombre. Ces projets exigent le maintien d’un système policier et autoritaire que nous dénonçons.  
  • La nécessité de sensibiliser l’opinion publique sur des projets pharaoniques et coûteux dont l’utilité sociale n’existe pas et qui n’enrichissent que les grands groupes industriels et financiers« .

Pour rappel, le collectif antinucléaire régional de Basse-Normandie est composé des organisations suivantes: 

CRILAN, EELV, Gauche alter, Gauche unitaire, NPA, Parti de gauche, Pas de THT sous les pommiers, Sud retraités.